Labatut - Ossun

Publié le par LOURDES - SUR MES 4 JAMBES

Quelle nuit à Labatut... !!

Un déluge de pluie s'abat pendant plusieurs heures sur le village, avec des orages qui éclairent les chambres du gîte. Au petit matin, les flaques d'eau sont partout. Mais le soleil est revenu. L'étape est longue.. Après étalonnage il s'avére que presque 40km les séparent du gîte du soir. L'itinéraire étudié la veille avec Claudette va être rendu très glissant.

Après concertation et pour des raisons de sécurité (les chevaux sont très fatigués), les trois cavaliers décident de raccourcir cette journée et de la ramener à 30km. L'avenir leur prouvera qu'ils avaient eu raison.

A 09h00, c'est le départ. Au sortir de Labatut, ils retrouvent un GR.. le GR 101. La montée dans le bois de Lamartine (commune de Caixon) les met tout de suite au parfum. Les galets du chemin associés à la terre mouillée sont très glissants, et les chevaux montent très lentement. Les feuilles encore chargées de pluie les arrosent copieusement à leur passage.



Au bois de la Côte, un autre problème déjà rencontré les bloque momentanément. Survient un arbre, cassé par la tempête de vent et de pluie de la nuit. Il est en travers du chemin et aucun moyen de passer à côté.. Bavo, toujours présent va jouer une nouvelle fois, le "bûcheron de service"!



Le terrain detrempé rend la progression difficile et la piste ravinée présente des trous de près de 40cm de profondeur et obligent les cavaliers à bien choisir leur trajectoire. Les glissades sont néanmoins trés nombreuses.



Le seul avantage à randonner ce matin-là dans cette forêt est le fait d'être à l'abri du vent qui ne cesse de souffler.

Après être sortis du bois de "lePatis" à Saint-Léger, Patrick, Bavo et Gérard rencontrent des chasseurs.. surprise, ils sont en pleine battue de sangliers.. (c'est rassurant!!). Il est vrai que les maïs sont hyper présents dans la vallée de la Barmale.

Leur passage paraît avoir été annoncé par toutes les cloches de la région... et notamment par celles de l'abbaye de Notre-Dame-de-l'Espérance qui sonnent à la volée, avec le "dong" du bourdon qui marque la cadence des pas des chevaux... Il est près de 13h00.

Au 21ème kilomètre, c'est la pause pique-nique. Il est 13h15.. le temps qui s'est maintenu toute la matinée tourne à la pluie.

Dès 14h30, le groupe fera un "saut de puce" jusqu'à Ibos. Les chevaux chargés dans le camion et nos trois cavaliers retrouvent le GR101 à La Passade, quartier d'Ibos, juste avant l'autoroute A64, la Pyrénéenne. (ils ont "rogné" 10km sur le parcours initialement prévu.)

Patrick, Bavo et Gérard atteignent alors le dernier département de leur belle chevauchée.. les voilà foulant le sol du département 65.. les Hautes-Pyrénées.. Ils se rendent compte rapidement que les chemins de sont pas aussi bien entretenus que dans le Gers. C'est même la galère entre Ibos et Azereix, la piste slalomme entre les arbres, les passages sont trés étroits, les bosses difficiles et rendues, de surcroît trés glissantes par les pluies de la nuit.. difficile de les suivre, quand de plus, le jalonnage est très succint.



A 17h00, nos amis sont accueilllis à Ossun chez Michel et Marinette Abadie. L'accueil y est familial, exceptionnel. Marinette etMichel leur ouvrent les bras comme s'ils étaient leurs propres enfants. Enfants et petits-enfants de Patrick, Malory et Roxane, et les quatre fils de Bavo (Ewout et Dieter (qui avaient chevauché lors du deuxième tronçon,) Lander et Rick) étant là, Marinette accepte avec beaucoup de gentillesse de les recevoir tous à table.. Hélène y fétera ses 23 ans entourée d'une tablée de 18 chanteurs et surtout de leurs gîteurs qui pousseront la chansonnette.. l'ambiance est festive..

Néanmoins, chacun a conscience que c'est la veillée d'armes.

Demain, SAMEDI 16 AOUT c'est l'arrivée à Lourdes. Ce pourquoi tous ont oeuvré, chacun à sa manière, chacun à sa place.. pour que ce périple soit mené à bien.

La nuit sera agîtée.. l'émotion gagne déjà du terrain..

Mais demain est un autre jour!!

 

Publié dans Lourdes

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M
je le sentais bien que la famille devait se reformer au bout de ce chemin c'est la force qui a permis aux cavaliers , accompagnateurs et surtout à ceux qui n'ont pu vivre les chose que de loin car il fallait bien quelqu'un pour le blog et quelqu'un pour "tenir" la maison et les chevaux <br /> gros bisous
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